Tampon hygiénique

Les tampons hygiéniques, pas si toxiques?

  • 6 Juil 2017

Tout n’est pas bon dans le tampon. En plus de tomber sous le coup de la taxe rose, qui impose aux femmes un coût excessif pour ses produits de soins, le tampon serait nocif. En fait, on ne sait pas grand chose sur sa composition mis à part que des traces de pesticides y ont été trouvées. La pétition lancée par Mélanie Doerflinger en 2015 a eu beau recueillir plus de 267.000 signatures, rien n’y fait. Ni les témoignages révélés les uns après les autres sur les chocs toxiques subis par 1% des utilisatrices. Ni le reportage à succès de France 5 sur « notre ennemi intime ».

« Le syndrome du choc toxique est lié à une forme de staphylocoque,
une bactérie présente dans le vagin chez certaines femmes,
qui va fabriquer des toxines dangereuses pour l’organisme.
Le SCT est extrêmement rare, mais il est potentiellement mortel »
Dr Jacques Lansac, professeur de Gynécologie obstétrique dans 20 Minutes

Jamais plus de quatre heures

Une nouvelle étude révélée ce 4 juillet tempère ces inquiétudes. Des chercheurs lyonnais estiment en effet que les tampons ne seraient pas à l’origine des chocs toxiques.

« Contrairement au tampon Rely,
retiré du marché américain dans les années 1980,
aucun dispositif ne stimule la production de la toxine
qui déclenche le choc toxique »
Centre national de référence du staphylocoque
des Hospices civils de
Lyon (HCL)

Après une collecte de tampons usagés à l’automne, les chercheurs ont tenté de reproduire les conditions de culture se rapprochant le plus de l’intérieur du vagin. Pour eux, les augmentations de signalements de chocs toxiques tiennent plus à un défaut d’information des patientes. Ils rappellent que porter un tampon plus de quatre heures d’affilée est fortement déconseillé, comme de le garder la nuit.

La coupe menstruelle encore pire

Après les polémiques récentes, certaines femmes s’étaient tournées vers des méthodes plus « naturelles », à commencer par la coupe menstruelle. Mauvaise nouvelle, d’après cette nouvelle étude lyonnaise, les coupes provoquent une arrivée d’air plus importante, donc d’oxygène, ce qui favorise la croissance du staphylocoque.

Autre solution, se tourner vers les protections bio, prétendument sans additifs chimiques. Sans certitude que ceux-là limitent le risque de choc toxique. Mais 60 millions de consommateurs a également pointé la présence de glyphosate (la substance active de l’herbicide Round Up) dans certains d’entre eux.

Dernier recours, les tampons probiotiques, qui ont l’énorme avantage de restaurer la flore vaginale et de préserver des infections. « Nous allons tenter de voir (…) si la présence de probiotiques peut empêcher la prolifération de staphylocoques », annonçait le professeur Gérard Lina, responsable du CHU de Lyon avant le lancement de son étude. Nous attendons la suite des conclusions avec impatience.

Tampon hygiénique - Protection Intime

Bien-être féminin

Pour en savoir plus sur les protections intimes et le cycle menstruel, consultez un naturopathe.

 

Christine, journaliste pour Le Lab.

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