Abbesse, religieuse, sainte même. Hildegarde de Bingen a beau être une femme de Dieu, les considérations religieuses de cette femme de lettres comptent presque peu.
Recluse dans un monastère depuis ses 8 ans et jusqu’à sa mort 73 ans plus tard, la dévote a usé son temps à s’imposer dans un monde de l’esprit catégoriquement dominé par les hommes au Moyen Age.
« Quand l’âme et le corps fonctionnent en parfaite harmonie,
ils reçoivent la récompense suprême de la santé et de la joie. »
Hildegarde de Bingen
Savante, médecin, Hildegarde de Bingen vivait selon des préceptes alimentaires dont beaucoup se revendiquent aujourd’hui. Auteure de nombreux traités médicaux et nutritionnels, elle est devenue 1000 ans après sa mort l’objet d’un nouveau culte pour les partisans de la médecine holistique et naturelle.
La moniale estimait que certains aliments apportent la joie, d’autres la tristesse. Si pour elle, nourriture = remède, l’inspiratrice plaçait la prévention au centre de tout. C’était « une naturopathe avant l’heure », la définissent beaucoup de ses spécialistes.
Elle recommandait particulièrement de se nourrir d’épeautre, de fenouil, d’orties et de châtaignes. Les légumes sont au centre de ses habitudes même si la religieuse déconseille de manger des crudités en trop grande quantité pour ne pas irriter son estomac. Viandes, poissons et oeufs sont à consommer avec modération. Muscade, cannelle ou clou de girofle sont considérés comme des épices de la joie. Une recette de « gâteau aux épices de la joie » est un des classiques hildegardiens. Le mensuel We Demain y consacre un article dans son dernier numéro et propose une vidéo de recettes à voir par ici.
Pour plus d’infos sur d’autres recettes « de la joie » et de la santé surtout, consultez un naturopathe.
Christine, journaliste pour Le Lab.
NATUROPATHIE LE LAB - 13170 Les Pennes-Mirabeau