Cinq conseils simples de naturopathe pour passer un été sain

• 30 Juil 2017

Ce n’est pas parce que l’on est déjà à mi-parcours qu’il est trop tard. L’été, saison du lâcher prise, du soleil et des vacances pour une grande partie des Français, est un moment privilégié pour prendre soin de soi. En appliquant quelques principes simples de naturopathie, optimisez ce moment et tant qu’à faire, prenez de bonnes habitudes. Voici quelques recommandations du Lab.

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• Mangez un fruit au goûter

L’été est une saison bénie pour les fruits. Pêches et nectarines juteuses et fruitées, melons ou pastèques frais. Profitez de ce plaisir pour adopter un geste qui facilitera votre digestion: ne mangez plus votre fruit en dessert à la fin du repas, gardez-le pour le goûter voire mangez-le avant votre déjeuner.

Les aliments ingérés pendant le repas sont digérés en premier dans l’estomac. Si vous mangez un fruit derrière, il va rester bloqué plusieurs heures en attendant que le reste du bol alimentaire soit transformé. Or le fruit n’est pas censé rester dans l’estomac aussi longtemps. Melon et pastèque se digèrent par exemple en 30 minutes maximum. En stagnant plus longuement, il fermentera en sécrétant du sucre puis de l’alcool. Ce qui entraîne une libération d’acidité et des maux d’estomac accompagnés de ballonnements. 

• Faites la sieste

Dans le triptyque santé magique, on trouve l’alimentation, l’exercice physique et le sommeil. Si un Français sur trois dort mal, les vacances d’été peuvent permettre de récupérer. La nuit, bien sûr, en débranchant le réveil et dépassant les six heures hexagonales moyennes. Mais aussi en vous octroyant une sieste.

Après le repas, reposez-vous. Cinq minutes ou deux heures, peu importe. La naturopathie préfère la sieste à la grasse matinée car elle respecte davantage la chronobiologie. Et n’oubliez pas que si vous dormez, c’est que vous en avez besoin.

« L’Être humain est programmé pour s’endormir vers 14 heures »
Michel Tiberge, neurologue au centre du sommeil de Toulouse.

Si vous avez du mal à réellement sombrer, optez pour un instant de relaxation voire de l’auto-hypnose. La méthode la plus simple pour recharger les batteries: installez-vous confortablement assis ou allongé, fermez les yeux, respirez profondément et concentrez-vous sur vos inspirations et expirations pour ne penser à rien.

• Ne fuyez pas le soleil

L’exposition au soleil est indispensable à l’assimilation de la vitamine D par l’organisme. Des études concordantes estiment que 75% des Français présentent des carences en vitramine D. Celle-ci est bénéfique pour les os, les muscles et le coeur. Elle aurait même des propriétés contre le cancer et les maladies cardiovasculaires. « A l’âge adulte, l’insuffisance de vitamine D entraîne des risques d’ostéoporose, confirme le Dr Jean-Claude Souberbielle, responsable du laboratoire d’hormonologie de l’hôpital Necker de Paris, de chutes (chez la personne âgée) et des syndromes douloureux chroniques ». Or, se couvrir, rester constamment à l’ombre ou s’enduire systématiquement de crème solaire empêche l’absorption de vitamine D.

« Se cacher du soleil est déraisonnable et il faut inciter les français à s’exposer modérément, tout en rappelant qu’une exposition trop prolongée est délétère. »
Académie de médecine française.

Evidemment, il ne s’agit pas de se faire griller la peau des heures durant. Une dizaine de minutes d’exposition (jusqu’à 30 minutes pour les peaux foncées) par jour cet été sans crème suffisent à votre organisme pour faire le plein pour toute l’année. Avant et après, c’est ombre ou protection, sans exception.

• Préférez la mer à la piscine

Les piscines privées ou publiques sont dans leur immense majorité entretenues au chlore. Problème, ce désinfectant, même bien dosé, est nocif pour l’organisme. Au-delà de l’irritation des yeux et du dessèchement de la peau qu’il provoque, des chercheurs ont prouvé la prévalence de trouble respiratoires chez les personnes travaillant au bord des piscines.  A noter, le cocktail urine-chlore aggrave les risques.

A l’inverse, l’eau de mer a tout bon: effet astringent du sel, cure d’oligo-éléments, tonicité de la peau dans l’eau fraîche, détente musculaire grâce au brome, meilleure circulation du sang. Si vous craignez le bain de miasmes ou la décharge sauvage, évitez les plages bondées ou les baignades après une averse et vérifiez la qualité de l’eau de la zone.

• Oubliez les anti-moustiques

C’est un peu la plaie de l’été. Et à force de s’inonder les bras et les jambes de croûtes, on a tendance à se réfugier vers un anti-moustique en spray, dont on s’asperge généreusement le soir. Erreur. La toxicité de ces produits est énorme. Les recommandations présentes sur certains d’entre-eux le prouvent: se laver soigneusement les mains après, ne pas multiplier les applications etc. Idem pour les prises ou les spirales, dont il faut limiter l’utilisation, autant pour votre santé que pour la planète.  

Pour ne pas vous faire piquer, commencez par installer des moustiquaires à vos portes et fenêtres. Luttez contre les eaux stagnantes. Garnissez vos rebords de fenêtres et votre jardin de géranium odorant et de basilic. Comme la citronnelle fait débat, testez plutôt l’huile essentielle d’eucalyptus citronné. Vous pouvez en mettre au creux du poignet, en imbiber un mouchoir ou mélanger deux gouttes à votre crème hydratante corporelle. Enfin, sachez que les moustiques sont attirés par le dioxyde de carbone dégagé par l’expiration et par la sueur. Vous ne pourrez donc a priori jamais (sans vous en remettre à des produits chimiques néfastes) les éviter totalement.

Pour davantage de conseils santé pour l’été, consultez un naturopathe.

 

Christine, journaliste pour Le Lab