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L’addiction à un aliment existe-t-elle?

  • 16 Sep 2017

On parle souvent d’addiction pour les sucreries, les hamburgers des fast-food ou le Coca, accusés de rendre accros les consommateurs. Mais un aliment peut-il réellement avoir un pouvoir addictif?

Un neuroscientifique a mené des expérimentations visant à tester le potentiel addictif du sucre, raconte Le Figaro dans un article consacré au sujet, « en proposant à des souris soumises à des tests de choisir entre une boisson sucrée et une injection de cocaïne. Et qu’ont-elles préféré? La boisson sucrée, plus de huit fois sur dix! »

Une étude scientifique américaine a également confirmé les craintes populaires. Elle a classé les aliments les plus addictifs: pizza, chocolat et chips mènent la course en tête. « Les aliments très savoureux et hautement transformés sont à l’origine de comportements et de modifications du cerveau qui s’apparentent aux addictions, au même titre que les drogues et l’alcool », pointe le Dr Nicole Avena, responsable de l’enquête, dans le Huffington Post

La faute de la dopamine

Sucre, gras et sel, surtout lorsqu’ils sont ajoutés en excès par l’industrie alimentaire provoquent une réaction d’accoutumance de l’organisme. La réaction se fera par exemple via la caséine dans le fromage ou à cause de l’insuline dans le sucre.

 

Il existe en effet pour ce type d’aliments un circuit de récompense, libérant de la dopamine – la molécule du plaisir – dans l’organisme. En cas d’addiction alimentaire, « on n’est pas accro à la substance dans l’aliment, on est accro à notre propre dopamine comme quand on est accro à internet ou aux jeux, développe Pascale Modaï, médecin nutritionniste et vice-présidente de SOS Addictions. Il n’y a pas de substance dans internet, c’est nous qui secrétons notre propre substance. » 

« Bien sûr, on a plaisir à manger, poursuit la scientifique, mais quand on mange de façon addictive ça va au-delà du plaisir gustatif ». Dévorer un pot de glace un soir de déprime ou finir le plat de pâtes sans faim ne doit pas alarmer. Il s’agit de gourmandise ou de réconfort ponctuel et non pas d’addiction. Le faire chaque samedi soir et devenir irascible et anxieux si l’épicerie du coin est fermée doit par contre vous faire réfléchir. 

Pour en savoir plus sur les comportements alimentaires, demandez conseil à un naturopathe.

 

Christine, journaliste pour Le Lab.

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